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Le Blog de Henri REDIER
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Le Blog de Henri REDIER
13 novembre 2014

Portons la nouvelle ambition socialiste : Solidarités et Réformes

Réformistes solidaires

Portons la nouvelle ambition socialiste : Solidarités et Réformes

Social-démocratie, social-libéralisme, libéraux socialistes, gauche historique, gauche moderne…Ce jeu de massacre sémantique au sein de la Gauche rend illisibles le Parti Socialiste, le gouvernement, la majorité et finit par atteindre le Chef de l’Etat. Certains au PS oublient qu’un Président élu à 51/52% des voix gouverne aussi au nom des 48/49% de ceux qui se sont portés sur son adversaire, quoi qu’on en pense. La contestation au sein de la majorité devient une rente de situation pour ne rien changer au système de parti d’élu.e.s et de collaborateurs et collaboratrices d’élu.e.s. Enfin, en s’exprimant hors des travaux de groupe au Sénat comme à l’Assemblée Nationale, ces manoeuvres jouent contre la gauche et contre notre pays qui a besoin de cohésion pour relever les défis d’un nouveau modèle économique, social et culturel européen dans un monde instable.

Pourtant, les termes du débat sont fondamentaux : Le Parti Socialiste accepte-t-il de porter une culture de gouvernement ? Les socialistes acceptent-ils de laisser aux vestiaires de l’opposition les postures et les discours protestataires pour s’engager dans la transformation de la société ?

Dès son début de mandat, François Hollande a posé les bases d’un dialogue social et institué les « Conférences Sociales annuelles » qui sont l’espace indispensable à l’élaboration des compromis entre les acteurs économiques et sociaux. Au fil du temps, la responsabilité s’impose et le dialogue social s’attache à produire des mesures consensuelles, donc efficaces, qui engagent enfin toutes les parties avant de trouver leur traduction dans la loi.

Avec le pacte de responsabilité et le crédit d’impôt compétitivité complétés par la loi sur la transition énergétique et prochainement par une loi sur l’adaptation de notre société au vieillissement, le Président Hollande et le gouvernement Valls II posent les bases d’une gestion de gauche dans la durée.

Ce choix de la réforme, du temps long qui permet de négocier dans un cadre « gagnant-gagnant », nous le soutenons sans réserve. C’est une avancée considérable dans un pays habitué à trop attendre de l’Etat ou du gouvernement, à décourager l’expérimentation ou à rendre suspecte toute initiative de terrain, voire toute prise de risque individuelle.

Rendons le cap actuel plus clair : retrouvons l’ambition socialiste de Solidarité par les Réformes

Parce que le monde change, parce que l’Europe gère les acquis et s’entête à ne porter aucun projet collectif de développement ou de grands travaux, parce que 5 ans de Sarkozy ont vidé les caisses et accéléré l’endettement, il a fallu aller au-delà des seules 60 propositions de l’élection présidentielle pour répondre aux défis de 2014, qui ne sont déjà plus ceux de 2012.

Nous approuvons cette démarche pragmatique et de vérité, mais nous constatons que le projet du Président Hollande ne s’incarne pas suffisamment dans l’ensemble de la société. C’est pourquoi, au-delà du redressement économique, il convient pour nous, de porter, dans un cadre européen aux objectifs politiques renforcés, un projet solidaire d’émancipation, de responsabilité partagée et d’innovation démocratique.

Notre projet d’émancipation doit se fonder sur un nouveau « deal sociétal " substitué au legs, aujourd’hui à bout de souffle, du Conseil National de la Résistance. Les précarités galopent, les temps de vie (éducation, formation, travail, retraite active, vieillesse) évoluent. Les ressources pour financer notre modèle social se réduisent. Nous défendons un impôt juste, vraiment progressif et redistributif indispensable à la cohésion sociale. La politique industrielle doit se focaliser sur les services d’avenir, la transition énergétique (mobilité, éco-quartiers, recherche, recyclage), les PME/TPE et l’économie sociale et solidaire. L’Etat doit être réarmé et plus stratégique pour orienter, investir et innover. Nous voulons l’émancipation de l’individu, tout au long de sa vie en tant que citoyen, consommateur, acteur économique, acteur social et culturel.

Nous appelons à la responsabilité des acteurs publics et privés, donc à un meilleur équilibre des pouvoirs.

Défendons des droits plus conformes aux réalités du travail et de la vie en 2014 !

Certains droits, utiles autrefois, ne sont plus une sécurité, mais un obstacle pour trouver un emploi, obtenir un meilleur salaire ou développer son entreprise. Le réformisme se veut porteur d’une vision plus qualitative des droits. L’éthique et la recherche du bien commun sont indispensables à la régulation d’une société solidaire, responsable et non financiarisée.

Cette responsabilité, nous la souhaitons « partagée » à travers des régions de taille européenne.

Une forte décentralisation induit un véritable statut de l’élu.e, le non cumul des mandats dans le temps et des assemblées davantage à l’image de nos concitoyens, tant sociologiquement que professionnellement. Accentuons la participation des salariés aux instances dirigeantes et aux profits de leurs entreprises. Créons des comités de citoyens tirés au sort garants de la bonne gouvernance des territoires. Lors des scrutins de liste, instaurons une prime majoritaire réduite à 25%. Attribuons de véritables pouvoirs d’enquête et de contrôle aux commissions parlementaires. Développons les « conseils citoyens » qui feront vivre la démocratie participative des quartiers vers les régions.

L’innovation démocratique que nous portons doit s’épanouir dans un projet européen fédéraliste commun aux 28 Etats membres.

Renforcer la zone Euro et financer des infrastructures pour soutenir une stratégie de croissance est un objectif prioritaire.

Les citoyens ne se sentent pas assez écoutés. Ils oscillent entre l’incompréhension des enjeux et le sentiment qu’on leur inflige une « potion technocratique ». Ainsi, en mars 2014 nos bastions électoraux ont rejoint nos « terres de mission » : la France des territoires est à reconquérir !

La solidarité par les réformes est donc, pour nous, le chemin vers un socialisme des libertés du XXIème siècle ancré dans les valeurs républicaines et laïques qui garantissent la vitalité culturelle et éducative, moteur de tout développement. Luttons contre le communautarisme, ce terreau des exclusions qui a fait son nid sous la droite « décomplexée » et que récupère aujourd’hui avec des vocables de gauche, le Front National. Soyons solidaires sur l’ensemble du territoire national quelles que soient nos origines.

Nous, citoyens, reprenons la parole.

Portons la nouvelle ambition socialiste, soutenons le Président François HOLLANDE et le gouvernement dans cette trajectoire solidaire et réformiste.

C’est notre engagement, nous élu.e.s de terrain, militant.e.s et membres du Conseil National !

Premiers signataires :

Philippe HARQUET

Membre du Conseil National du PS et Conseiller municipal de Marcq en Baroeul (59)

Jacqueline DAHLEM

– Membre du Conseil National du PS– Vice-présidente de l’agglomération Rémoise (2008/2014) (51)

Henri REDIER

–Membre du Conseil National du PS et Conseiller Municipal de Gex (01)

Catalina GARCIA RUIZ

– Membre du Conseil National du PS (62)

Lies MESSATFA

– Militant Section PS de Levallois-Perret (92)

Brigitte PHILIBERT

– Militante membre du bureau de la section PS de Villeneuve (31)

Christophe HASER

– Militant Section PS de Toulon (83)

Mathieu LEMAL

– Conseiller municipal PS de Rochefort du Gard (31)

Jean-Christophe KUBOT

– Militant de la section PS de Bulgnéville (88)

Pour en savoir plus : https://www.facebook.com/pages/Reformistes-Solidaires/368001336692707?ref=hl

 

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